mardi, juin 20, 2006

Jardin ensauvagé

Malgré la grosse sécheresse de ces derniers jours, le jardin du petit Brugas reste en bonne forme


















Les rosiers grimpants forment de gros buissons impénétrables:



Dorothy Perkins présent ici depuis au moins 35 ans. Souvent porteur d'oïdium qui ne semble pas l'affecter outre mesure, c'est un rosier qui se bouture facilement et qu'on retrouve souvent aux alentours des maisons en ruine.





L'Eglantier toujours vert, Rosa sempervirens, récupéré en bord de falaise à Luzech;
il garde ses feuilles en hiver d'où son nom et porte alors de nombreux petits fruits rouges. Jamais malade, jamais assoiffé, on ne le trouve pas dans les catalogues de rosiéristes.C'est un de mes rosiers indigènes préférés.



Voici ce rosier rustique vu de plus près.





Le jardin a donc le plus souvent des allures de fouillis végétal. Mais il ne faut pas se méprendre: sous les arbres, dans les endroits plus dégagés, chaque plante trouve sa place et y reste. Quelques soins sont tout de même nécessaires, en particulier éliminer parfois des plantes un peu trop sans géne par rapport aux autres espèces.


Toutes les montagnes qui auront été sarclées et cultivées ne craindront point les roses et les épines
Bible. Isaïe, VII, 23