Le chemin de halage à Bouzies
Promenade superbe ce matin , à côté d'un Lot coloré.
Les terres du Rouergue, chargées d'oxyde de fer descendent chez nous lorsqu'il pleut beaucoup là-bas, et le Dourdou, un affluent, se charge du déménagement. Ainsi le Massif central va rejoindre depuis des siècles l'Océan Atlantique
Le chemin de halage du Ganil a été creusé dans la falaise au 19°siècle, nous disent les documents touristiques. On peut imaginer la sueur et la peine des hommes et des chevaux d'alors tirant les bateaux lorsque la chaleur humide monte progressivement comme aujourd'hui. Paradoxe actuel, ce parcours minéral fait maintenant la joie des promeneurs pédestres ou embarqués sur le Lot.
Ces derniers ont la chance de pouvoir admirer à une distance convenable le bas relief discret du sculpteur toulousain Daniel Monnier. Je vous conseille d'aller sur son site lire l'histoire de la création de cette oeuvre qui nous permet à la fois de nous rendre compte des qualités physiques du calcaire des falaises, qui par sa dureté acquiert un poli semblable au marbre, et de méditer sur le temps avec l'inscription qui le jouxte. Et en ces temps d'élections, la méditation peut porter aussi sur le fonctionnement des institutions et les compétences en matière artistique de nos élus locaux, qui n'ont d'égales que leurs compétences dans le domaine scientifique.
Pour nous, il y avait un attrait supplémentaire avec l'inventaire des plantes qui arrivent à coloniser sur la falaise la moindre fente un peu humide et chargée de terre et d'humus.
On peut en parler ailleurs.
Les terres du Rouergue, chargées d'oxyde de fer descendent chez nous lorsqu'il pleut beaucoup là-bas, et le Dourdou, un affluent, se charge du déménagement. Ainsi le Massif central va rejoindre depuis des siècles l'Océan Atlantique
Le chemin de halage du Ganil a été creusé dans la falaise au 19°siècle, nous disent les documents touristiques. On peut imaginer la sueur et la peine des hommes et des chevaux d'alors tirant les bateaux lorsque la chaleur humide monte progressivement comme aujourd'hui. Paradoxe actuel, ce parcours minéral fait maintenant la joie des promeneurs pédestres ou embarqués sur le Lot.
Ces derniers ont la chance de pouvoir admirer à une distance convenable le bas relief discret du sculpteur toulousain Daniel Monnier. Je vous conseille d'aller sur son site lire l'histoire de la création de cette oeuvre qui nous permet à la fois de nous rendre compte des qualités physiques du calcaire des falaises, qui par sa dureté acquiert un poli semblable au marbre, et de méditer sur le temps avec l'inscription qui le jouxte. Et en ces temps d'élections, la méditation peut porter aussi sur le fonctionnement des institutions et les compétences en matière artistique de nos élus locaux, qui n'ont d'égales que leurs compétences dans le domaine scientifique.
Pour nous, il y avait un attrait supplémentaire avec l'inventaire des plantes qui arrivent à coloniser sur la falaise la moindre fente un peu humide et chargée de terre et d'humus.
On peut en parler ailleurs.
Libellés : balade
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