Aracées

Enfin fleuri.

C’est l’ Arum de Dioscoride, un bel Arum de Chypre à spathe coloré de pourpre et à feuilles enforme de fer de lance.

Acheté chez Bulb’Argence, il est resté deux années sans fleurir; il avait passé l’hiver 2004-2005 dans la véranda, à cause d’une rusticité indiquée comme moyenne. Cet hiver, il est resté dehors dans son pot, protégé par une couche de feuilles mortes. Le stress de l’hiver a du déclencher la floraison.
Petite anecdote: à la manière de beaucoup d’Aracées, il m’ a signalé tout seul que sa floraison était réalisée ; je travaillais au désherbage d’un ancien massif de narcisses à deux mètres du pot , en me demandant tout le temps d’où pouvait venir cette odeur sournoise de pourriture. Et puis j’ai compris...... Les Aracées attirent ainsi les Diptères indispensables à leur processus de fécondation.


D’autres Aracées sont en fleur en ce moment:




en pot , l’Amorphophallus de Rivière, ou “Konjac”, originaire du Viet-Nam; il démarre la floraison, la feuille unique divisée viendra ensuite. C’est une miniature d’Amorphophallus titanum , la plus grande espèce du genre, originaire de Sumatra, que Marielle avait photographiée au Conservatoire Botanique de Brest après sa floraison en 2005. Se succédent donc une fleur et une feuille.






en pleine terre, car il est rustique , le Serpentaire, le Dracunculus vulgaire: encore une histoire de pseudo- reptile, c’est le petit dragon de terre, ou petit serpent de terre. Il a des feuilles divisées lui aussi.



Toutes ces plantes sympathiques sont destinées aux amateurs d’odeurs fortes type odeur de charogne; les mouches en font bien sûr partie.