lundi, mai 07, 2007

Malgré tout.

Après le résultat de ces élections qui, bien sûr, ne me convient pas, des sujets de satisfaction tout de même:

1) Chirac, c'est fini. A la retraite. Et sans regrets. Pour les gens de ma génération, on le côtoie depuis les années soixante.

2) Le Front National en a pris un coup.

3) Le retour de la politique chez les Français: 85% se sont déplacés pour voter.

4) Et surtout l'amorce d'une nouvelle manière de faire de la politique chez les socialistes: ils ont eu le courage de choisir une femme en France, où beaucoup de femmes sont encore machistes; Ségolène a eu une approche différente des problémes; il faudra s'habituer; l'innovation commence toujours avec des essais et des erreurs, mais c'est inévitable; il faut continuer en ce sens en développant une large participation des citoyens de gauche.

5) 46, 94 % ce n'est pas déshonorant.

Et une rose de mon jardin pour remercier Ségolène et son sourire d'hier soir:


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2 Comments:

Blogger - Vapex - said...

Les prochains jours vont être décisifs. De deux choses l'une : 1) Ou les socialistes se remobilisent très rapidement et intelligemment pour préparer les législatives avec efficacité et tenter de faire un score honorable (un contre pouvoir rénové "participatif")
2) Ou ils choisissent de Ségo-ziller (s'égosiller) en discussions stériles et de régler leurs comptes entre eux et ils se prennent un gadin radical (c'est le cas de le dire !) avec cinq ans pour se remettre en ordre de bataille pour gagner 2012 !

(Pour Fabius qui avait dit : "Ségolène présidente ; mais qui va garder les gosses ?", je lui suggérerais de laisser la place aux jeunes)

lundi, 07 mai, 2007  
Blogger Jean Pierre J. said...

Voici ce que j'ai écrit pour réagir à un article du Monde :François Hollande donne des gages aux éléphants du parti
Les éléphants du parti sont à mettre dans le même sac que Chirac; c'est la génération précédente,et nous les avons assez vus.Qu'ils aillent roupiller ailleurs (cf Moati). Place à l'innovation réfléchie et non aux batailles de couloir et de courant et aux petites phrases assassines, n'est ce pas Messieurs Fabius, ou Allègre.
Et c'est un jeune homme de 71 ans qui le dit, car il aimerait bien que les descendants vivent sous la gauche, sans attendre quarante ans comme lui même l'a fait.

En écho donc à la remarque d'Yves

mardi, 08 mai, 2007  

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