samedi, décembre 20, 2008

Train-train ou train de vie.

Sans le chercher vraiment, je viens de piquer une partie du titre d'un blog consacré aux joyeuses aventures ferroviaires d'un usager de la ligne SNCF Le Havre - Rouen - Paris.

A l'évidence, comme dans notre région, la gouvernance de la SNCF fait drôlement son boulot.

Le vice président de l'association "Tous ensemble pour les gares" qui depuis plus d'un an proteste contre la suppression de 15 arrêts en gares de Gourdon et de Souillac, vient de l'apprendre à ses dépends: placé en garde à vue mercredi matin, déféré au parquet de Cahors, puis relâché l'après midi, il est convoqué au tribunal le 15 Janvier avec le président.

Reportage à FR3 chez ce vice-président : devant la caméra, après avoir défriché son jardin (comme à Tarnac ?) on le voit travailler à l'ordinateur et répondre à un appel téléphonique.
Toutes activités bien suspectes, c'est sûr.

La préfète a fait les gros yeux: la SNCF avait rétabli 5 arrêts sur les 15 appelés à disparaitre; le fait de continuer malgré tout à entraver la circulation des trains constitue un délit passible de poursuites. Systématiquement depuis un an d'ailleurs, la SNCF dépose une plainte après chaque arrêt provoqué par l'association. Les gendarmes avaient donc fait leur apparition au début de la semaine, pour empécher le processus d'arrêt hebdomadaire, habituel et rituel, provoquant un regain de manifestation le lendemain, avec élus et écharpes tricolores.

L'Etat vient donc de remettre son grain de sel autoritaire soft, et dans le contexte actuel de manifestations, lycéennes et autres, ce genre d'intervention fait monter inévitablement la tension. On peut prévoir aisément la suite: les manifestations pacifiques, mais résolues vont probablement continuer, y compris devant le tribunal le 15 Janvier.

Du pain bénit pour le journal et la télévision régionale....

Ce qui n'empêche pas les Lotois de se sentir un peu plus chaque jour "abandonnés" dans les petites villes et les villages. Hôpitaux de proximité, écoles, tribunal...et les commerces suivent.


Dans notre chef lieu de canton, le petit commerce de fruits et légumes, avec vins et fromages du pays a du fermer. Ainsi que le café, qui s'était installé il y a moins d'un an.

Le résultat de tout cela: on ne peut pas laisser la bagnole au garage....

Alors, les gendarmes et les CRS, la convocation au tribunal des seuls responsables, "cautères sur une jambe de bois", çà fait tout de même un peu rigoler pour le moment.

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jeudi, décembre 18, 2008

Lundi matin, Vendres (34) rentrée du collége

Eduquons, éduquons....

Je suppose qu'on a prévu un soutien psychologique après.

mardi, décembre 16, 2008

Au 21° siècle, le Lot, dans la France qui se réforme

Lecture du journal régional ce mardi 16 Décembre 2008


Neige: des milliers de Lotois privés d'électricité.


Edf n'a pas encore bien compris en France qu'il fallait enterrer les lignes électriques dans les régions où la neige collante risque de tomber, en particulier dans le Massif Central, au moins élaguer ou enlever les arbres qui risquent de tomber sur les lignes si le poids de la neige est trop lourde. Ce n'est pas un hasard si les habitants du Ségala, partie lotoise du Massif Central, et point culminant du département, sont ainsi touchés.

Gares: les sympathisants n'ont pu manifester hier.

La préfète avait prévenue: il est inadmissible que des personnes fussent- elles des élus avec écharpe tricolore aillent arrêter tous les lundis les trains à Gourdon pour protester contre l'attitude de la SNCF qui ne veut pas rétablir la totalité des arrêts sur la ligne Paris Toulouse, arrêts supprimés sans concertation préalable.
C'est dangereux de manifester sur les voies: donc le colonel de gendarmerie du Lot accompagné de 20 gendarmes s'est déplacé et a contrôlé les élus qui ont pris des billets pour pouvoir monter sur le quai. Attention nos élus protestent: "dans quelle démocratie sommes nous ? ". Bonne question, ma foi.

On attend avec anxiété le prochain épisode.

Souillac: les Lycéens sont descendus dans la rue.

200 à 300 jeunes des lycées hôteliers et Louis Vicat ont manifestés dans la rue: calmes mais déterminés.

Tiens, ils connaissent aussi Darcos à Souillac. Je suis sûr que l'intéressé en est le premier étonné. Pourtant Darcos était maire d'une ville voisine, dans une vie antérieure.

Sousceyrac: Fermeture de la poste: ils envoient des colis au Directeur

Il faisait froid, ils n'avaient pas d' électricité, et pourtant ils manifestent. La Préfète n'a pas pu envoyer les gendarmes, car ils ne menacent pas la sécurité...

Ils ont simplement envoyé des colis pour protester contre la réduction de moitié des horaires d'ouverture décidée, sans concertation comme toujours, par les grands manitous départementaux de la Poste...

No comment...

Allez : on positive (le vilain mot....au carrefour du néologisme) maintenant.

Du théâtre écologique pour les enfants à Assier.

Les 4emes s'initient aux courts métrages à Latronquière.

Le nouveau bureau des radioamateurs élu à Maxou.

Une chorale de retraités au répertoire varié à Puy-L'évêque

Et on termine à Payrignac qui a retrouvé son poéte oublié : Léon Blat.

"Gourdon, burg féodal, du haut d'un roc domine
Un agreste plateau dont la terre est si fine
Qu'au lieu de boeufs pesants, qui vont courbant leur front
Un âne à tête haute y creuse un bon sillon ."


Reste la bonne nouvelle du jour: ceux qui nous gouvernent ont découvert la marche arrière.


vendredi, décembre 05, 2008

Vie scolaire à Marciac: épilogue ?

La suite dans cet article de la Dépêche

Dans cette histoire, il y a une constatation: "le pouvoir de l'écriture peut soulever des montagnes, à tout le moins em....er sérieusement un gouvernement ", et une constatation immédiate "réagir et dénoncer, c'est résister".

C'est ce que font par exemple des organisations comme Réseau sans frontières.


Il faut donc continuer

mercredi, décembre 03, 2008

Festival à Marciac (Gers)

La vie dans notre sud ouest , le bonheur est il encore dans le pré ?

Collége "administration Darcos"
Justice "administration Dati"
Gendarmes "administration Alliot-Marie"

Un article de la Dépêche.

Un autre avec les réactions à lire.

Quelle note mettre alors à cette rédaction ?