Gauchers de Corrèze et d'ailleurs

Dans la Dépêche de ce jour:




Brive est proche par l'autoroute, et à la différence des objets pour gauchers en vente sur le Net on peut les essayer : voir le site de la boutique.

Avis aux amateurs !

Les moeurs des "Indigènes " en 1963

La cour de la caserne Friant à Amiens au printemps 1963



Tous les Samedis matins, le 22° régiment de Tirailleurs Algériens rapatrié à Amiens pendant l'été 1962 défile dans la cour de la caserne, musique en tête.

La musique, c'est la Nouba; elle est précédé par la mascotte du régiment, un bélier mené par un tirailleur.

La photo est prise de loin, mais on peut remarquer que les têtes des hommes de troupe sont couvertes de blanc : c'est la coiffure du tirailleur algérien, le chéche blanc; l'homme de troupe a aussi une superbe ceinture rouge bien large qu'on distingue bien sur le dernier homme à droite sur la photo du haut.

On retrouve tous ces détails sur la photo ci-dessous. Au loin des hommes et de la fumée indiquent qu'on est en train de préparer le méchoui pour la fête de l'Aid.



Lorsque j'ai pris les photos, j'étais dans mon bureau d'homme de troupe à l'Etat Major du Régiment, et pour cela exempt de défilé....

Coup d'état au Paeonland.

Lorsque nous avons franchi les frontières du Paeonland (1), l'autre jour, nous avons tout de suite compris qu'il se passait quelque chose d'anormal.



Une sentinelle casquée nous regardait fixement, guettant nos moindres mouvements.





Un matériel d'allure guerrière, commandé à distance , a commencé à défiler devant nos yeux ébahis.



Suivaient des troupes à pied, puis montées sur des chars légers très mobiles,




Ensuite les chars lourds, munis d'un dispositif de ratissage sophistiqué à l'arrière et d'un soc puissant à l'avant, les deux destinés à étouffer dans l'oeuf le moindre signe de résistance.



Nous avons alors enfin compris que les généraux du Paeonland (1) avaient balayé la constitution pour avoir la possibilité de remplacer les Pivoines par des Chardons roulants.

Le peuple appréciera

(1)Paeonia = Pivoine

Ségolène, c'est pas mal,

mais Place des Carmes, en Avignon, on n'oublie pas .....

Hier matin au jardin des Doms

Le bassin a perdu ses canards.

Il a gagné une nouvelle statue, habillée et de sexe différent.

Mais il demeure toujours un point commun: l'élégance du geste.

Qu'est ce qu'on se marre ...

Qu’est ce qu’on se marre ...

disent les petits canards du jardin des Doms après l’orage de cette fin de nuit.

L’eau tombée n’a pu s’évacuer, a envahi largement la pelouse qui supporte le cadran solaire géant.

Du coup , ça dérange les vers de terre bien sûr. Et c’est fameux du ver de terre bien au frais dans l’eau

Et puis il y a aussi plein de bonne choses sur les bords, laissées par les enfants et les touristes, des miettes, par exemple, ou des fruits secs des arbustes voisins maintenant réhydratés.

Les canards ont donc sauté de bonne heure le grillage de leur bassin et maintenant ils s’activent en cancanant.

Il va falloir y mettre bon ordre. Avignon doit rester une ville où l'ordre règne.

Je suggère à Madame la Maire un panneau: “Il est défendu de nager sur la pelouse”.

Rencontres avignonnaises

9 heures ce matin, rue des Infirmières.

Les bras chargés, je viens de faire des courses à la supérette de la rue Carreterrie que nous continuons à appeler Huit à Huit malgré l’enseigne modifiée depuis deux ans.

Un petit monsieur de mon âge, fort bien mis,avec un fort accent maghrébin m’accoste de façon classique chez les témoins de Jéhovah, en me mettant dans les mains d’autorité un petit magazine colorié “ La Tour de Garde”, et essayant de m’étonner avec des faits pseudo scientifiques miraculeux; je lui dis très rapidement comme a chaque fois, qu’il ne me convaincra pas, car mes croyances sont d’ordre scientifique et que la religion et la science sont deux domaines qui n’ont rien en commun. Vieille rengaine commode d’ailleurs dans ce cas, qui me permet de changer de rôle en sortant du personnage qu’on va essayer de convaincre . Bref , on discute avec le sourire....A notre âge, on ne va pas se fâcher pour si peu, et Jéhovah fait toujours si bien les choses.
Bref on tchache un peu de tout, ce qui est contraire au réglement des témoins de J. parait -il , mais une fois en passant Jéhovah ou son représentant sur terre ne dira rien, et de tchache en tchache, j’apprends que c’est un ancien chauffeur de car de l’INRA de Montfavet, revenu en hâte au moment de l’indépendance de l’Algérie probablement dans le bagage d’un chercheur. Et puis on a des connaissances communes,à l’INRA de Montfavet, il connait bien l’ancien président du centre qui vient le voir et que lui même va voir...et que je connais...Il va lui dire qu'il m'a rencontré.
Bref ça baigne...il est de plus en ravi, et le répéte, et moi aussi d’ailleurs. Il est d'origine marocaine, son épouse est décédée l'année dernière dans sa maison de la maladie d'Alzeihmer, il a deux filles qui le chouchoutent bien en lui préparant ses repas, mais il ne veut pas les enconbrer.

Quand même, Témoin de Jéhovah magrébin à Avignon , faut l’faire. Il n'y a qu'à moi que ça arrive...

On se quittera au bout d’un quart d’heure en disant que c'est une bonne journée et qu’on est bien content de s’être rencontrés, ce qui est vrai pou lui comme pour moi d'ailleurs. Et puis, en une phrase, il a "soufflé"et "décoiffé" l'enseignant en retraite.

En effet, sa confidence la plus étonnante, la voilà “ Moi, msieur, j’suis pas allé à l’école, j’ai pas appris, j’aurais jamais cru que j’pourrais expliquer , c’est grâce à la bible...que j’peux donner des explications”..

L'amante des livres.

Cherchez la bien sur la photo; elle n'est pas très visible.

Discrétement, elle a choisi son livre: couverture noire sobre, son titre "Terre, planète des épices ", un catalogue d'exposition chiné aux Puces.

Depuis le début de l'après midi, elle n'a plus bougé, comme perdue dans une contemplation religieuse.

Depuis, elle le dévore.

A en perdre la tête....

Le "vrai papa" de Marie Olympe

Il a écrit énormément de vers...jugez plutôt:

Un peu de poésie religieuse d’abord.

Cieux, terre, écoutez-moi: Jacob, faites silence.
Que mes discours touchants, que ma sainte éloquence
Pénètrent vos esprits, renouvellent vos cœurs;
Comme du haut des airs la féconde rosée,
Ranimant tous les fruits de la terre embrasée
Relève l'herbe tendre, et rafraîchit les fleurs.

Et puis:

tout ici sur ce grand homme.



ses poémes et ses pièces de théâtre


et ce qu’on a écrit sur lui.


Enfin, sa philosophie à la fin de sa vie

Dans les jours malheureux de folie et d’erreurs,
Quand tout est corrompu, la foi, le goût, les moeurs,
Quand la raison se perd, que reste t’il au sage?
Deux grands consolateurs, s’il sait en faire usage,
Deux amis, s’il veut , qu’il ne perdra jamais:
Deux amis précieux, la retraite et la paix.
( )
Fuyons chère compagne, et dans ces jours d’orage,
Dérobons notre barque au péril des naufrages,
Cherchons une demeure où la voix des échos,
N’apporte que de loin le son bruyant des flots...
( )
Je vis dans la retraite et j’y vis avec toi;
Quel époux, quel mortel est plus heureux que moi !

Quelle santé !

Pour les féministes de la famille.

Magistrat, poète et "gentilhomme agricole"

Patrice Beghain qualifie ainsi Jean Jacques Le Franc de Pompignan dans son livre "Ecrivains et artistes du Quercy " aux éditions du Rouergue.

Voici le monument édifié à sa gloire à la sortie de Luzech.

Il est né à Montauban le 10 Août 1709 et meurt à Pompignan le 4 Septembre 1784. Il a habité le château de Caix, actuelle propriété de la Reine de Danemark.

Les historiens admettent tous, sans que cela soit prouvé formellement, qu'il a été le père d'une fille dont on rappelle souvent la mémoire .

Cette fille, Marie Gouze, née le 7 Mai 1748 à Montauban, a été enregistrée comme la fille de Pierre Gouze et de son épouse Anne-Olympe Mouisset , filleule de Le Franc de Pompignan.

Cette fille révéle sa filiation réelle en 1786.

Elle est guillotinée en 1793.

Entre temps, changeant de nom, elle a écrit " La Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne".

Connaissez vous ce nom sous lequel elle est devenue célébre aujourd'hui ?

Fleur d'Amérique du Sud: Rhodophiala

Une floraison habituelle en ce début Septembre: Rhodophiala bifida, un bulbe de la famille des Amaryllidacées (famille des narcisses) nous régale de ses grandes trompes rouge sang. Le bulbe bien au frais tout l'été sous le Laurier, les pluies de la semaine dernière ont déclenché sa sortie et sa floraison; les feuilles vont apparaître ensuite et persister tout l'hiver.

L'exotisme au Brugas, quoi...!

Couiquéz ichi..

Pas de photo ce soir .

Un simple lien .

Et vous découvrez le poitevin-saintongeais parlé par nos amis d'Acadie.

Essayez les noms de plantes par exemple.

Ou les gros mots.

Ou ce que vous voulez.

Le petit peuple du Brugas: les monstres....

Figue urez vous que d'étranges petits monstres aux dents acérées descendent actuellement des arbres proches de la petite maison.

Nous ignorons tout de leurs intentions à notre égard, mais un commando de frelons a entrepris de les réduire.

Les terres du Lot deviendraient elles hostiles ?

La promenade du Samedi, autour de la rue de Coty.

Dans le quartier de Cabessus, sur la rive gauche, la petite rue de Coty est parallèle à la rivière.

Sur une partie de son parcours, elle est bordée de jardins potagers débordant de légumes en cette saison: belle vision d'abondance et de bonheur.






Non loin de là, existent encore de grands jardins à géométrie rigoureuse, royaume des petits producteurs de légumes.



Pour combien de temps? Le terrain semble convoité à en juger par le nombre de belles résidences proches.

En face quelques petites ruelles descendent vers la rivière, parfois en serpentant un peu.



Elles sont souvent bordées de plantes sauvages, parfois des échappées de jardins comme ces Oxalis d'une résistance à toute épreuve.

Maintenant, s'il vous plait, arrêtons nous là.

Pour le Jardinier, le temps du Repos et de la Méditation est arrivé.