vendredi, octobre 27, 2006
mercredi, octobre 25, 2006
Rencontres sur Internet
Oui, oui, c'est bien lui. A Lyon, en Janvier.
Et si vous voulez savoir ce qu'il a montré avec son portable, c'est ici .
Cliquer sur l'onglet Interventions.
Puis revenir à Photos.
lundi, octobre 23, 2006
Les fées sont venues danser.
Voici une histoire vraie pour tous ceux qui aiment les fées.
Les soirées du Brugas sont douces en ce moment, et la nuit toujours pleine de mystères vient de plus en plus tôt.
C'est un bel automne.
Dans le grand pré, derrière le jardin, les fées de la forêt voisine viennent faire la ronde toutes les nuits. Si on sort sur la terrasse, on est averti de leur arrivée, on entend un bruit très léger au loin, et des lueurs vaporeuses s'allument non loin de la maison.
Le lendemain, là où elles ont dansé, des petits mousserons ont poussé en cercle dans le pré.
Il y a quelque temps, elles sont venues tourner aussi autour du grand cèdre, non loin de la citerne. Et le lendemain, de gros champignons blancs marquaient leur ronde.
Nous les avions bien entendues ce soir là; en se déplaçant, elles avaient fait monter le vent dans les arbres, et la brume cachant leur départ était encore bien épaisse le matin.
Mais nous avons vite éteint la lumière de la terrasse , car nous ne voulions pas les déranger.
Pour nous remercier sans doute, le lendemain, elles avaient laissé des fraises dans le jardin.
Alors Annick, la fée du logis, a cuisiné les fraises sur de la brioche avec un peu de sucre.
De ce petit dessert est monté un parfum surnaturel..
Dans la bouche, il prenait un goût ... féerique bien sûr.
Les soirées du Brugas sont douces en ce moment, et la nuit toujours pleine de mystères vient de plus en plus tôt.
C'est un bel automne.
Dans le grand pré, derrière le jardin, les fées de la forêt voisine viennent faire la ronde toutes les nuits. Si on sort sur la terrasse, on est averti de leur arrivée, on entend un bruit très léger au loin, et des lueurs vaporeuses s'allument non loin de la maison.
Le lendemain, là où elles ont dansé, des petits mousserons ont poussé en cercle dans le pré.
Il y a quelque temps, elles sont venues tourner aussi autour du grand cèdre, non loin de la citerne. Et le lendemain, de gros champignons blancs marquaient leur ronde.
Nous les avions bien entendues ce soir là; en se déplaçant, elles avaient fait monter le vent dans les arbres, et la brume cachant leur départ était encore bien épaisse le matin.
Mais nous avons vite éteint la lumière de la terrasse , car nous ne voulions pas les déranger.
Pour nous remercier sans doute, le lendemain, elles avaient laissé des fraises dans le jardin.
Alors Annick, la fée du logis, a cuisiné les fraises sur de la brioche avec un peu de sucre.
De ce petit dessert est monté un parfum surnaturel..
Dans la bouche, il prenait un goût ... féerique bien sûr.
Merci, chères fées du Brugas.
dimanche, octobre 22, 2006
vendredi, octobre 20, 2006
Langue académique dans le Lot.
Vous habitez Sabadel- Lauzès; ou le quartier de Bellevue à Cahors; votre fille est au CE2; on lui propose de commencer à étudier l'allemand; l'enseignant ne maîtrise que cette langue étrangère. Comment refuser ? D'autant plus qu'on vous dit à ce moment là qu'on pourra choisir une autre langue au collège.
Quelques années après, votre fille arrive en sixiéme: vous découvrez alors qu'elle est obligée d'étudier l'allemand.
Si elle veut étudier l'anglais , c'est automatique, elle va en classe bilingue. De gré , ou plutôt de force..
Pourquoi ? Explications officielles: l'inspection académique du Lot fonctionne suivant un projet bien précis: deux ans avant les autres départements, le jeune élève lotois étudie en école élémentaire une langue étrangère.
Les principes du projet: diversification des langues enseignées ("sortir du tout anglais"),
continuité du primaire au collége.
Bref, au collège Gambetta, on continue dans la droite ligne des principes du projet
En ce moment, les parents protestent, soutenus par les deux fédérations de parents; ils désirent que leurs enfants apprennent l'anglais seulement; ils ne les envoient plus au cours d'allemand et ont rendus les manuels.
Monsieur l'inspecteur est alors très agacé: comment, ils ne comprennent pas que c'est une chance pour leurs enfants d'être en classe bilingue. Comment peut-on s'opposer à un projet si bien ficelé.
J'attends avec curiosité la suite des événements: j'imagine avec ravissement le principal du Collège Gambetta et l'Inspecteur d'Académie découvrant le titre de la Dépêche de ce jour. Je devine les échanges téléphoniques Académie Rectorat. Mon vieux coeur de syndicaliste minoritaire retraité tressaille. Que va t'il se passer ?
Quest ce que c'est que toutes ces histoires en 2006 ? Les instituteurs ne suivent plus les instructions officielles ..Les parents ne veulent plus que leurs chers petits aient la chance d'être orientés d'office dès le Cours élémentaire. Décidément le mammouth est bien déréglé. Vite, il faut appeler le docteur de Robien à son chevet; il donne des remèdes de cheval.
A fortes doses.. C'est normal, pour un mammouth.
jeudi, octobre 19, 2006
SOS Education, liberté
Lorsqu'on tape ces mots clefs sur "Google", on peut être dirigé sur ce site
Liberté chérie, où l'on peut lire ceci:
CONFERENCE-DEBAT LIBERTE CHERIE
Le 05 septembre 2006 au café « Bastille »
« Logique du libéralisme » par Jacques de Guenin
Introduction :
Pour Jacques de Guenin, il n'existe à proprement parler que deux philosophies de l'homme en société : le libéralisme et le socialisme. Toutes les autres philosophies politiques dérivent peu ou prou de l'une et de l'autre.
Le libéralisme s'intéresse à l'individu.
Le socialisme, au contraire, s'intéresse à la collectivité.
Les résultats obtenus par les deux méthodes en politique sont fondamentalement différents.
Jacques de Guenin note que la pensée des grands auteurs libéraux est d'une grande cohérence au travers des siècles. Les concepts libéraux, de la morale à l'économie, en passant par la philosophie de la vie en société, se déduisent les uns des autres par une logique implacable. Il n'en va pas de même pour la pensée socialiste.
Principales questions posées :
L'intervention de l'État est-elle inéluctable ?
Pas forcément, il faut diffuser les idées au sein de la société afin de réveiller les consciences et de développer chez les individus l’esprit critique.
Les idées socialistes sont-elles ancrées dans les consciences ? L’exemple de l’éducation nationale n’est-il pas au centre du problème ?
Jacques de Guenin insiste ici sur le rôle fondamental des associations pouvant « contrer » le monopole de l’éducation, telle SOS éducation.
Il y a certainement un problème de fond dans l’éducation nationale, largement acquis à la philosophie socialiste, cultivant la haine du profit et une grande méfiance par rapport à tout ce qui touche à la recherche des intérêts privés.
Ici l’ostracisme qui règne entre les collègues joue un rôle fondamental puisqu’il rejette toute tentative de remise en question interne.
Sur une autre page, on peut lire:
"Un système autonome permettra également la création et l'expérimentation de nouvelles méthodes d'enseignement. Encore une fois, les méthodes d'enseignement sont actuellement décidées de Paris et appliquées uniformément à tous, malgré les différences individuelles entre les élèves. L'autonomie amènerait à une diversification des méthodes d'enseignement et enrichirait ainsi le système éducatif."
Après ces lectures enrichissantes, je me pose donc deux ou trois questions naïves:
SOS Education: cette association est elle indépendante? est elle d'inspiration libérale ou socialiste ?
SOS Education est elle pour ce systéme autonome d'éducation où chacun pourrait choisir sa méthode de lecture ?
Merci de m'éclairer .
Liberté chérie, où l'on peut lire ceci:
CONFERENCE-DEBAT LIBERTE CHERIE
Le 05 septembre 2006 au café « Bastille »
« Logique du libéralisme » par Jacques de Guenin
Introduction :
Pour Jacques de Guenin, il n'existe à proprement parler que deux philosophies de l'homme en société : le libéralisme et le socialisme. Toutes les autres philosophies politiques dérivent peu ou prou de l'une et de l'autre.
Le libéralisme s'intéresse à l'individu.
Le socialisme, au contraire, s'intéresse à la collectivité.
Les résultats obtenus par les deux méthodes en politique sont fondamentalement différents.
Jacques de Guenin note que la pensée des grands auteurs libéraux est d'une grande cohérence au travers des siècles. Les concepts libéraux, de la morale à l'économie, en passant par la philosophie de la vie en société, se déduisent les uns des autres par une logique implacable. Il n'en va pas de même pour la pensée socialiste.
Principales questions posées :
L'intervention de l'État est-elle inéluctable ?
Pas forcément, il faut diffuser les idées au sein de la société afin de réveiller les consciences et de développer chez les individus l’esprit critique.
Les idées socialistes sont-elles ancrées dans les consciences ? L’exemple de l’éducation nationale n’est-il pas au centre du problème ?
Jacques de Guenin insiste ici sur le rôle fondamental des associations pouvant « contrer » le monopole de l’éducation, telle SOS éducation.
Il y a certainement un problème de fond dans l’éducation nationale, largement acquis à la philosophie socialiste, cultivant la haine du profit et une grande méfiance par rapport à tout ce qui touche à la recherche des intérêts privés.
Ici l’ostracisme qui règne entre les collègues joue un rôle fondamental puisqu’il rejette toute tentative de remise en question interne.
Sur une autre page, on peut lire:
"Un système autonome permettra également la création et l'expérimentation de nouvelles méthodes d'enseignement. Encore une fois, les méthodes d'enseignement sont actuellement décidées de Paris et appliquées uniformément à tous, malgré les différences individuelles entre les élèves. L'autonomie amènerait à une diversification des méthodes d'enseignement et enrichirait ainsi le système éducatif."
Après ces lectures enrichissantes, je me pose donc deux ou trois questions naïves:
SOS Education: cette association est elle indépendante? est elle d'inspiration libérale ou socialiste ?
SOS Education est elle pour ce systéme autonome d'éducation où chacun pourrait choisir sa méthode de lecture ?
Merci de m'éclairer .
mardi, octobre 17, 2006
A droite et en arrière, toutes...
Au chef lieu du canton, au bureau de tabac, un seul exemplaire de cette belle revue fondée en 2002 par des universitaires historiens. Je l'achète: donner six euros dans ce cas là est un devoir. Aucune autre personne du village ne sera contaminée, et moi j'ai un réservoir inépuisable d'anticorps.
La couverture est un programme et on n'est pas déçu. De hauts fonctionnaires du Ministère de l'Education se sont exprimés, et certes courageux, mais pas téméraires, ont pris pour cela un "nom de plume"; cette plume est trempée dans l'encre jamais tarie des tenants de l'école de jadis, celle qui n'a jamais existé, où tous les enfants étaients blancs et gentils (comme en Finlande actuellement ), les parents polis, les maitres sévéres et respectés, le certificat d'études au dessus du niveau du baccalauréat actuel , etc ..etc ...j'en passe et des meilleures.
Le camarade Meirieu est gentiment traité de gourou, on glorifie les modéles éducatifs de Baden Powell en uniforme scout, d'Alexis Carrel l'eugéniste ( longue citation); Freinet n'est plus suivi que par une cinquantaine de quinquas qui font passer à l'école leur engagement d'extréme gauche; Saint Jean Baptiste de la Salle a inspiré la pédagogie de l'école publique du 19° siècle. Et puis je pourrais citer les notices ahurissantes sur Erasme : "idéal d'éducation morale par la culture reposant sur l'accumulation encyclopédique des connaissances et non sur la formation du caractère ", Hegel " le lycée doit préparer à l'étude savante sur le socle de la Grèce et de Rome" etc... etc..
Texte de présentation du dossier "Ecole du succés au chaos":
La couverture est un programme et on n'est pas déçu. De hauts fonctionnaires du Ministère de l'Education se sont exprimés, et certes courageux, mais pas téméraires, ont pris pour cela un "nom de plume"; cette plume est trempée dans l'encre jamais tarie des tenants de l'école de jadis, celle qui n'a jamais existé, où tous les enfants étaients blancs et gentils (comme en Finlande actuellement ), les parents polis, les maitres sévéres et respectés, le certificat d'études au dessus du niveau du baccalauréat actuel , etc ..etc ...j'en passe et des meilleures.
Le camarade Meirieu est gentiment traité de gourou, on glorifie les modéles éducatifs de Baden Powell en uniforme scout, d'Alexis Carrel l'eugéniste ( longue citation); Freinet n'est plus suivi que par une cinquantaine de quinquas qui font passer à l'école leur engagement d'extréme gauche; Saint Jean Baptiste de la Salle a inspiré la pédagogie de l'école publique du 19° siècle. Et puis je pourrais citer les notices ahurissantes sur Erasme : "idéal d'éducation morale par la culture reposant sur l'accumulation encyclopédique des connaissances et non sur la formation du caractère ", Hegel " le lycée doit préparer à l'étude savante sur le socle de la Grèce et de Rome" etc... etc..
Texte de présentation du dossier "Ecole du succés au chaos":
"Comment en est on arrivé là"
"En quarante ans , l'école efficace de Jules Ferry est devenue "la fabrique des crétins".
Je vous fais grâce des commentaires sur l'illustration, aussi orientée que le texte et à la limite du racisme.
J'enrage... Tout ce boulot que j'ai pu faire, payé par l'Etat dans les années 1980, pour lire encore avec la caution d'historiens, qui confondent histoire et propagande, des conneries pareilles.
Ca ne vaut pas la peine de passer trop de temps: les crétins traditionalistes n'ont pas d'avenir.
J'arrête.
Ca ne vaut pas la peine de passer trop de temps: les crétins traditionalistes n'ont pas d'avenir.
lundi, octobre 16, 2006
Des crocus nouveaux sont arrivés aujourd'hui
Encore un crocus d'automne Crocus cartwrightianus qui vient de nous surprendre.
Nous avions depuis quelques jours des Colchiques cultivées " The Giant".
Bulbes d'automne au jardin, avant l'hiver.
vendredi, octobre 13, 2006
Harkis, les oubliés.
Deux photos prises à Amiens en 1963, pendant mon service militaire. Des hommes de troupe ordinaires, comme moi en plein méchoui.
Que sont devenus tous ces hommes, rapatriés en catastrophe, souvent avec leur famille. ?
Je viens de voir le documentaire "Amère Patrie" sur France 5 produit par la société de Serge Moati. Il va de pair avec le téléfilm "Harkis" diffusé sur France 2 Mardi soir.
Télérama et le Monde (TV-Radio) présentent très bien ces deux réalisations.
J'espère qu'elles seront rediffusées.
Les Harkis, des Français, ont été parqués, laissés à eux mêmes et oubliés. Et on a tout fait pour que leurs enfants n'aient pas accés à la réussite, via l'école de la république. Tout ceci est minutieusement expliqué dans le documentaire.
Avant de légiférer sur le génocide arménien, on ferait bien de regarder d'abord en historiens comment l'administration française a géré les S.N.P.(1)Mohamed de l'époque, les paysans algériens illettrés ou non, engagés comme harkis et notre image du gaullisme en prendrait un coup.
Ca ne s'est pas trop arrangé depuis, et ceux qui bavardent en ce moment à gauche ou à droite feraient bien aussi de faire un retour en arrière et de jeter un regard lucide sur la façon dont nous fonctionnons pour nous créer des problémes.
J'ai découvert aussi comment l'administration d'alors fonctionnait pour réduire au silence les récalcitrants , avec l'aide médicale des asiles psychiatriques. Il n'est pas impossible que ce bon vieux temps revienne. C'est un mode de gestion des trublions qui en vaut un autre : je me souviens dans les années 70 d'avoir vu deux cousins, qui dérangeaient manifestement des potentats locaux dans leurs bonnes oeuvres, être internés administrativement.
(1) S.N.P. = Sans nom patronymique. A l'armée, çà n'est pas grave alors; on a un numéro matricule.
mercredi, octobre 04, 2006
Marie Pape-Carpantier à la télé
Article du Monde TV Radio 1-2 Oct.2006
Cette femme est peu connue, et c'est donc une bonne idée d'avoir programmé hier soir ce téléfilm pour présenter l'oeuvre importante de cette Sarthoise qui a permis l'évolution des salles d'asile en école maternelle au milieu du 19° siècle. Merci le service public.
Le téléfilm sacrifie à la loi du genre et romance la vie de Marie Pape Carpantier en gommant un peu des aspects importants de la pensée de l'héroïne. Si on devine qu'elle est catholique (pratiquante ?), il ne montre pas qu'elle a été franc-maçonne et fouriériste. Autrement dit on a l'impression dans le téléfilm que seuls l'amour des enfants et la volonté de les émanciper par l'instruction (qui l'inspire?) la mobilisent. Alors que ce fut certainement une militante d'une école "libératrice". Par contre , la reconstitution de la société de l'époque, avec le travail précoce des enfants est sans équivoque.
Ceci dit, ça se laisse regarder , et nous avons passé une soirée enrichissante.
En prolongeant sur internet, on trouve une biographie, un dossier Télédoc à télécharger ( voir mon message), des documents pour le chercheur. Un site donne également quelques indications.
Lorsque il y a quelques années, m'intéressant à l'Histoire française de l'Education, j'avais recherché chez les bouquinistes, des textes anciens de pédagogues, je n'ai jamais croisé, même pour les feuilleter, les écrits de Marie Pape Carpantier. J'avais eu l'occasion d'en discuter avec l'ami Robert Lefèvre, IDEN aujourd'hui décédé.
J'ajoute qu'il y a quelques jours une petite exposition des archives de la municipalité de Villeneuve les Avignon montrait entre autres quelques documents sur un projet de construction intéressant la salle d'asile de la localité.