vendredi, juin 30, 2006
mercredi, juin 28, 2006
Mon bar
Avis aux pédagogues ex avignonnais:
Le jeudi 29 juin de 18h30 à 19h30 au Café Mon Bar - place du Portail Mathéron à Avignon - l'invité est André Payan-Passeron auteur du livre "Quelle Ecole et quels enseignants ? - métamorphoses françaises sur trois générations à partir des "34" normaliens d'Avignon" (paru aux Editions L'Harmattan) dans le cadre de l'émission en direct de France Culture "Travaux Publics" de Jean Lebrun.
J’ai feuilleté le bouquin à la FNAC aujourd'hui. Il s’agit d’une promotion
de normaliens entre 1958 et 1962.
Je ne l’ai pas acheté; c’est une enquête sociologique; l’examen du sommaire montre des titres très longs.
J’ai regardé les annexes ; il s’agit des témoignages des 31 normaliens survivants; ces braves gens sont en retraite, contrairement à l’auteur universitaire encore en exercice , je crois et leur condisciple à l’époque.
Certains bricolent, jardinent,mais ne semblent plus avoir d’activité intellectuelle. Dommage pour d’anciens normaliens, mais peut être est ce cela , la normalité.
mardi, juin 27, 2006
Encore un intrus.
Nous vous avons narré récemment sur ce blog les aventures de Pépé des Has, jeune reptile ambitieux, de haut lignage, habitué des faîtières et des tuiles sommitales et appartenant à la vieille famille des Lacertidés. Curieux impénitent, il s’était alors hissé sur le bâti d’une fenêtre du Brugas , surprenant un des occupants dans une démarche intime. Il fut vite prié d’aller se faire voir ailleurs, les animaux sauvages n’étant pas à leur place dans les habitats humains où ils ne peuvent engendrer que perturbations par leur bruits ou déplacements,intempestifs, leurs tentatives de prises de nourriture, voire leurs dépôts malodorants.
Dans le même ordre d’idée, durant leur déplacement dans la région de Fréjus, Papy et Mamy Nature ont été servis. En effet ils ont pu assister, Dimanche soir à la visite, brève, mais exceptionnelle pour eux de San Gène.
San Gène est un modeste parent méridional de San Antonio.
Nous ne vous ferons pas l’injure de vous décrire ce dernier universellement connu dans le petit monde des bouquinistes qu’il inonde de sa présence.
San Géne est bien moins connu; c’est un petit être charmant ressemblant à un lézard un peu obèse et pourvu de quatre pattes courtes aux doigts écartés, le dessous des doigts formé de lamelles serrées lui permettant de s’agripper avec aisance sur la moindre aspérité. San Géne fait l’admiration de tous et plus généralement des populations du Nord de la France, lorsqu’il manifeste sa remarquable capacité à pratiquer la varappe sur des parois verticales très lisses, où un lézard plus ordinaire éprouverait tout de même quelques difficultés.
Dernièrement notre cher San Gène s’était fait repérer rodant autour des maisons du Pas Latin .A 3 mètres du sol, il faisait le tour des murs extérieurs, comme s’il avait voulu entrer. De fait, il cherchait aussi à savoir qui y habitait.
En effet, l’une de ces maisons l’intéressait particulièrement.
On lui avait rapporté la présence dans cette habitation d’un Monsieur un peu particulier, une espèce de savant, docte, surtout à l’oral, pouvant parler longuement des gènes et capable peut être de lui apporter des informations précises sur l’origine de son nom:
San Gène était en effet un nom illustre , célèbre dans l’Histoire de la nation française; avec un s en plus, la femme d’un maréchal de l’Empereur Napoléon 1er l’avait immortalisé, Comment était il possible de porter encore ce nom à l’époque moderne, où la science a démontré depuis belle lurette qu’aucun être vivant digne de ce nom n’est totalement dépourvu de gènes ? San Géne était il une exception? Que signifiait exactement ce mot gène.
Il fallait s’informer et vérifier.
Ce Dimanche soir, après quelques manifestations sonores musicales et harmonieuses, de piano , tout s’était tu et tous les habitants de la maison s’étaient éloignés en voiture. San Gène s’introduisit prestement par une petite fenêtre restée entrouverte
Tout était calme. Il avait le temps.
La lumière bleue d’un ordinateur veillait dans une petite pièce sombre. San Géne explora en détail les meubles de bureau chargés de feuilles de papier. Des livres, plantes, cuisine, voyages; ce n’était pas tout à fait ce qu’il cherchait. Même en montant en haut du mur, en vue plongeante sur les pièces, rien ne venait le conforter dans sa recherche d’histoire de gène;
Et pourtant il en connaissait beaucoup de représentants de la famille Gène,tous bien pourvus en gènes, eux, d’abord Eugène , le vrai grand gène Eugène; de même Oxy, Gazo, Hydro, Colla, et bien d’autres encore etc... sans oublier ’Otto qui avait du faire la soudure entre les différentes branches de la famille et Abori , lointain cousin australien égaré dans le bush (rien à voir avec deuble iou.)
Il commençait à désespérer .
Au moment où il se préparait à rebrousser chemin, des bruits de pas et des conversations joyeuses envahirent la pièce principale où il se tenait. Les occupants étaient de retour.
Les volets ouverts, la lumière allumée, San Gène paniqua; il abandonna tout espoir de recherche et voulut fuir. Un drôle de bonhomme velu tenait un appareil jetant parfois des éclairs. San Géne voulut fuir, mais il fut coincé et se réfugia derrière le grand piano clair, en dessous duquel on perdit sa trace.
Seules quelques images fournies par le drôle de bonhomme velu ont conservé la mémoire de ces aventures rocambolesques d’un petit reptile curieux de tout et en particulier de ses origines.
Moralité: nous le répétons avec force; il n’est jamais très bon de fréquenter de trop près les habitations humaines.
C’était la belle histoire narrée le jour de la saint Jean, le Baptiste, par Papy nature , aidé comme toujours de Mamy nature pour ses grands et petits enfants chéris, et les autres bien sûr....
.
jeudi, juin 22, 2006
Jean Baptiste Lefevre et sa famille
Pour aider à mettre des noms sur des visages dans la photo précédente, voici une photo de Jean Baptiste Lefevre, un grand oncle d'Annick, le frère de sa grand mère maternelle Marie Lefevre. Figurent aussi sur la photo son épouse Julienne et ses fils : de gauche à droite, Jean Baptiste l'ainé, Robert; le communiant, c'est Victor, le père de Stella, le plus jeune. Dans cette famille l'ainé reçoit traditionnellement le nom de Jean Baptiste.
Sur la photo du mariage de son frère Henri, Jean Baptiste L., Julienne, Jean Baptiste (le petit garcon au milieu à droite)sont présents. L'autre petit garçon, çà doit être le petit Julien, frère de Jean, et décédé à l'âge de 11-12 ans: le décés des enfants était encore bien présent à cette époque; les antibiotiques ne viendraient que plus tard.
mercredi, juin 21, 2006
Phyllostachys, le bambou bien curieux.
La nuit précédente a été agitée dans la région. Hier soir, la télévision nous apprenait que des orages violents s’étaient produits autour de Montauban, avec des dégâts importants aux toitures des maisons et de nombreuses grosses branches de platane à terre.
Au même moment, rien de tel au Brugas; de nombreux éclairs, des coups de vents imprévus certes, mais pas de destruction spectaculaire, pas de feuillage au sol, pas d’arbres meurtris et toutes les tuiles en place comme pouvait le constater Jean-Pierre rassuré au réveil.
C’est tout de même Annick qui lui a mis la puce à l’oreille (c’est une image bien sûr !: il n’y a jamais eu de puces au Brugas, tous ceux qui y ont séjourné peuvent en témoigner). En allant aux toilettes, ouvrant la petite fenêtre comme elle le fait chaque jour, elle a vu de suite le changement de décor: un bambou à tronc jaune de la famille des Phyllostachys s’était invité durant la nuit; inclinant son feuillage épais et majestueux sous l’emprise du vent, il s’était incliné jusqu’à se placer dans l’encadrement maçonné de l’ouverture en la bouchant à moitié, créant ainsi dans le petit coin une ambiance semi obscure propre à la méditation, mais génante pour la lecture paisible du journal.
Jean Pierre sait s’adapter à toutes les situations. Au lieu de la lecture du journal le matin de bonne heure, il suffit de laisser la porte légèrement entrouverte et de hausser légèrement le son de la radio pour obtenir le même résultat: ainsi put-il ce matin réécouter les propos plein de sagesse de notre président inaugurant le musée des Arts Premiers et ceux nettement différents de notre premier ministre pétant les plombs à l’Assemblée. Rien de bien changé dans les habitudes du Brugas.
C’était sans compter avec Pépé des Ha...
Pépé des Ha est le cousin de Bill déjà évoqué dans ce blog; ils sont nés la même année, au même endroit, mais pas de la même mère lézard; celle de Bill affectionnait les marches d’escalier, celle de Pépé des Ha avait des ambitions nettement plus élevées pour son fils; celui ci avait été fortement invité à s’installer sur le toit du grand appentis à l’Ouest de la maison, bordé par une couronne de bambous à tronc jaune. De là il prenait le soleil du soir, le plus chaud, idéal pour la thermorégulation en fin de journée. Le reste du temps, par contre il était à l’ombre et s’embétait un peu. Il cherchait donc quelque occupation. Notamment à découvrir de nouveaux espaces, d’où il pouvait dominer la situation, ce qui était bien dans le caractère de la famille.
Or ce jour là, il nota une pente différente d’un bambou à tronc jaune;la nouvelle inclinaison semblait propice à l’ascension et à la progression faciles vers de nouveaux horizons, et il se rendit compte qu’il disposait maintenant d’un accès aisé à l’appui horizontal de la petite fenêtre . Aussitôt pensé, aussitôt réalisé; en deux temps et trois mouvements Pépé des Ha s’installait plus haut, s’agrippant au bois du bâti, avec le projet de hisser son corps et sa queue pour les faire reposer sur la base horizontale.
Il n’en eut pas le temps.
Jean Pierre était revenu méditer...Au moment de s’installer convenablement, il poussa une exclamation de surprise. Une petite tête couverte d’écailles était apparue dans le coin inférieur droit et elle le fixait sans bouger, un peu comme font ces personnages presque immobiles qui présentent les informations le soir à la télévision. Pépé des Ha le regardait comme on regarde un prompteur qui déroule un texte.
Jean Pierre n’était pas un prompteur. Pépé des Ha, comme Phyllostachys le bambou trop curieux, s’en aperçurent rapidement. Le bambou fut vivement redressé, et Pépé des Ha fermement invité par la voix et le geste à contempler d’autres spectacles. Ce n’est pas du tout la fonction d’un lézard, fut-il ambitieux, de troubler les méditations humaines. Et encore moins celles d’un bambou.
Il faut bien se faire une raison: pour les bambous, comme pour les lézards, la curiosité reste un vilain défaut.
C’était donc la belle histoire du début de l’été de Papy Nature avec la fidèle collaboration de Mamy Nature, pour les grands et petits enfants chéris, et pour les autres bien sûr.
mardi, juin 20, 2006
Jardin ensauvagé
Malgré la grosse sécheresse de ces derniers jours, le jardin du petit Brugas reste en bonne forme
Les rosiers grimpants forment de gros buissons impénétrables:
Dorothy Perkins présent ici depuis au moins 35 ans. Souvent porteur d'oïdium qui ne semble pas l'affecter outre mesure, c'est un rosier qui se bouture facilement et qu'on retrouve souvent aux alentours des maisons en ruine.
L'Eglantier toujours vert, Rosa sempervirens, récupéré en bord de falaise à Luzech;
il garde ses feuilles en hiver d'où son nom et porte alors de nombreux petits fruits rouges. Jamais malade, jamais assoiffé, on ne le trouve pas dans les catalogues de rosiéristes.C'est un de mes rosiers indigènes préférés.
Voici ce rosier rustique vu de plus près.
Le jardin a donc le plus souvent des allures de fouillis végétal. Mais il ne faut pas se méprendre: sous les arbres, dans les endroits plus dégagés, chaque plante trouve sa place et y reste. Quelques soins sont tout de même nécessaires, en particulier éliminer parfois des plantes un peu trop sans géne par rapport aux autres espèces.
Les rosiers grimpants forment de gros buissons impénétrables:
Dorothy Perkins présent ici depuis au moins 35 ans. Souvent porteur d'oïdium qui ne semble pas l'affecter outre mesure, c'est un rosier qui se bouture facilement et qu'on retrouve souvent aux alentours des maisons en ruine.
L'Eglantier toujours vert, Rosa sempervirens, récupéré en bord de falaise à Luzech;
il garde ses feuilles en hiver d'où son nom et porte alors de nombreux petits fruits rouges. Jamais malade, jamais assoiffé, on ne le trouve pas dans les catalogues de rosiéristes.C'est un de mes rosiers indigènes préférés.
Voici ce rosier rustique vu de plus près.
Le jardin a donc le plus souvent des allures de fouillis végétal. Mais il ne faut pas se méprendre: sous les arbres, dans les endroits plus dégagés, chaque plante trouve sa place et y reste. Quelques soins sont tout de même nécessaires, en particulier éliminer parfois des plantes un peu trop sans géne par rapport aux autres espèces.
Toutes les montagnes qui auront été sarclées et cultivées ne craindront point les roses et les épinesBible. Isaïe, VII, 23
samedi, juin 17, 2006
vendredi, juin 16, 2006
jeudi, juin 15, 2006
mercredi, juin 14, 2006
Jacques George
Pour les pédagos de la famille , pour les parents d’élèves, et pour les autres aussi..
“Le cours d’eau tient de sa source, mais autant de ses affluents, de ses rives et des contrées qu’elles bordent , et du temps qu’il fait”.
Une belle métaphore pour ceux qui ont des idées et cherchent à les faire progresser .
Être un affluent, pour alimenter un courant d’idées, dans un mouvement, dans un parti, dans une organisation, dans une structure professionnelle, syndicale, pédagogique, sportive, associative, militante quoi....etc...etc...quel programme de vie !
Nous en avons parfois rencontré de ces affluents actifs qui nourrissent des courants fort divers .
L’ un d’entre eux, par ailleurs l’auteur de cette métaphore, c’est Jacques George, qui vient de mourir le 5 Mars dernier à l’âge de 79 ans.
Le n°443 , Mai 2006 des Cahiers Pédagogiques annonce le décès et rend hommage
au Vice Président du CRAP (Cercle de Recherche et d’Action Pédagogique) qui édite les Cahiers.
Jacques George, je l’ai croisé lorsque j’étais en sixième. Je revois encore le jeune homme mince nous faisant mettre en rangs dans la cour de l’annexe du Collège de garçons de Calais, rue Jaurès.
Sa biographie nous apprend qu’il était né à Calais en 1927, qu’il était un des 4 fils du professeur de philosophie faisant fonction de principal du Collège de Calais au moment où ma famille est revenue à Calais (1945).
Professeur d’histoire et géographie, en collège, en lycée, en école normale, personnalité nationale de la minorité du SGEN-CFDT, président du CRAP.
C’était un ami de Pierre Béal , professeur d’allemand au collège, celui qui m’a fait entrer au SGEN avant la déconfessionnalisation de la CFTC . Il a croisé le parcours d’ Antoine Prost, le talentueux auteur de l’Histoire de l’Enseignement Secondaire.
Inutile de vous dire que j’ai lu de façon continue sa signature à la fin de nombreux articles dans la presse syndicale, pédagogique, dans le Monde, dans Témoignage Chrétien, etc..
Annick et moi avons connu une de ses belles sœurs, professeur au Lycée de jeunes Filles au début de notre vie professionnelle.
Pour ceux éventuellement intéressés par les idées de ce vieux militant de l’éducation nouvelle, je peux scanner ses articles anciens repris dans ce dernier numéro des Cahiers, où figurent aussi des témoignages de personnalités actuelles (Philippe Meirieu, Odette Bassis du GFEN).
Pour les parents des petits enfants entrant en Collège l’année prochaine rappelons qu’il a signé un livre “ Le nouveau Collège, enfin ?) C’était en ...1984.
Plus récemment, “Manifeste pour un débat sur l’école”, édité par un collectif animé par Jacques George (La Découverte, Paris , 2002).
Bref, vient de partir un de ces grands militants de l’éducation nouvelle, grand affluent ayant pu nourrir à un moment le courant d’idées en marche qui permet toujours à des enseignants d’exister et parfois de résister en restant efficace auprès des élèves.
“Le cours d’eau tient de sa source, mais autant de ses affluents, de ses rives et des contrées qu’elles bordent , et du temps qu’il fait”.
Une belle métaphore pour ceux qui ont des idées et cherchent à les faire progresser .
Être un affluent, pour alimenter un courant d’idées, dans un mouvement, dans un parti, dans une organisation, dans une structure professionnelle, syndicale, pédagogique, sportive, associative, militante quoi....etc...etc...quel programme de vie !
Nous en avons parfois rencontré de ces affluents actifs qui nourrissent des courants fort divers .
L’ un d’entre eux, par ailleurs l’auteur de cette métaphore, c’est Jacques George, qui vient de mourir le 5 Mars dernier à l’âge de 79 ans.
Le n°443 , Mai 2006 des Cahiers Pédagogiques annonce le décès et rend hommage
au Vice Président du CRAP (Cercle de Recherche et d’Action Pédagogique) qui édite les Cahiers.
Jacques George, je l’ai croisé lorsque j’étais en sixième. Je revois encore le jeune homme mince nous faisant mettre en rangs dans la cour de l’annexe du Collège de garçons de Calais, rue Jaurès.
Sa biographie nous apprend qu’il était né à Calais en 1927, qu’il était un des 4 fils du professeur de philosophie faisant fonction de principal du Collège de Calais au moment où ma famille est revenue à Calais (1945).
Professeur d’histoire et géographie, en collège, en lycée, en école normale, personnalité nationale de la minorité du SGEN-CFDT, président du CRAP.
C’était un ami de Pierre Béal , professeur d’allemand au collège, celui qui m’a fait entrer au SGEN avant la déconfessionnalisation de la CFTC . Il a croisé le parcours d’ Antoine Prost, le talentueux auteur de l’Histoire de l’Enseignement Secondaire.
Inutile de vous dire que j’ai lu de façon continue sa signature à la fin de nombreux articles dans la presse syndicale, pédagogique, dans le Monde, dans Témoignage Chrétien, etc..
Annick et moi avons connu une de ses belles sœurs, professeur au Lycée de jeunes Filles au début de notre vie professionnelle.
Pour ceux éventuellement intéressés par les idées de ce vieux militant de l’éducation nouvelle, je peux scanner ses articles anciens repris dans ce dernier numéro des Cahiers, où figurent aussi des témoignages de personnalités actuelles (Philippe Meirieu, Odette Bassis du GFEN).
Pour les parents des petits enfants entrant en Collège l’année prochaine rappelons qu’il a signé un livre “ Le nouveau Collège, enfin ?) C’était en ...1984.
Plus récemment, “Manifeste pour un débat sur l’école”, édité par un collectif animé par Jacques George (La Découverte, Paris , 2002).
Bref, vient de partir un de ces grands militants de l’éducation nouvelle, grand affluent ayant pu nourrir à un moment le courant d’idées en marche qui permet toujours à des enseignants d’exister et parfois de résister en restant efficace auprès des élèves.
Huit jours d'absence.
Le décor végétal s'est modifié.
Période de sécheresse: la pelouse prairie a jauni ; les graines des graminées sont mûres.
Ce qui n’empêche pas le Yucca central de fleurir.
ainsi que le Lis blanc sur la terrasse à mi ombre ( c’est la première floraison réussie, après de nombreux essais infructueux).
2° année de floraison de l’Hippeastrum ( en floriculture, on appelle souvent cette plante Amaryllis).
Période de sécheresse: la pelouse prairie a jauni ; les graines des graminées sont mûres.
Ce qui n’empêche pas le Yucca central de fleurir.
ainsi que le Lis blanc sur la terrasse à mi ombre ( c’est la première floraison réussie, après de nombreux essais infructueux).
2° année de floraison de l’Hippeastrum ( en floriculture, on appelle souvent cette plante Amaryllis).
mardi, juin 13, 2006
Une nouvelle journée commence
avec Guillevic, mon poète favori:
Voici que dans cette journée,
Le ciel d'azur proclame
Qu'il va s'ouvrir,
Que nous allons voir
Ce dont nous ne savons
Rien que l'existence,
Que ce sera la grande révélation,
L'éblouissement où nos profondeurs
Se laisseront dévoiler
Et nous vivrons alors
Selon ce désir fou
Qui est en nous -
Cela s'annonce tous les jours
Et chaque jour nous espérons
Que ce sera pour aujourd'hui.
Ce poéme est extrait de "Quotidiennes", recueil des derniers poémes de Guillevic , publiés dans la collection blanche de Gallimard en 2002.
Il a été écrit le 1er Janvier 1995.
Guillevic était né en 1907; il est mort en mars 1997.
vendredi, juin 09, 2006
jeudi, juin 08, 2006
"Travaux Publics" de Jean Lebrun.
Travaux Publics en Avignon aujourdhui.
C’est presque du direct.
L’émission Travaux Publics de France Culture a été diffusée en direct en cette fin d’après midi à partir de Mon Bar, un café situé rue du Portail Matheron, au bout de la rue Carreterie.
Jean Lebrun , crâne toujours rasé, officiait micro en main.
Non loin de lui, Monsieur Coincoin, que Nathanaël et Marielle connaissent bien; on le rencontre le Dimanche Place de l’Horloge; c’est lui qui fait tenir des cannes en équilibre libre sur la tête , les épaules, les avant bras des gamins qui passent.
J’ai démarré l’écoute de l’émission Rue du Rempart, puis je me suis déplacé vers Mon Bar pour vous offrir cette photo un peu bougée , mais qui rend compte tout de même de l’atmosphère .
Jean Lebrun revient Mercredi prochain, et sera au Cloître des Carmes pendant le Festival.
C’est presque du direct.
L’émission Travaux Publics de France Culture a été diffusée en direct en cette fin d’après midi à partir de Mon Bar, un café situé rue du Portail Matheron, au bout de la rue Carreterie.
Jean Lebrun , crâne toujours rasé, officiait micro en main.
Non loin de lui, Monsieur Coincoin, que Nathanaël et Marielle connaissent bien; on le rencontre le Dimanche Place de l’Horloge; c’est lui qui fait tenir des cannes en équilibre libre sur la tête , les épaules, les avant bras des gamins qui passent.
J’ai démarré l’écoute de l’émission Rue du Rempart, puis je me suis déplacé vers Mon Bar pour vous offrir cette photo un peu bougée , mais qui rend compte tout de même de l’atmosphère .
Jean Lebrun revient Mercredi prochain, et sera au Cloître des Carmes pendant le Festival.
mercredi, juin 07, 2006
Nouvelles du Mur des Halles
Patrick Blanc, son concepteur, avait bien indiqué au moment de la plantation qu'il fallait du temps pour que les plantes s’installent, comme dans tout jardin, d'ailleurs, fut-il vertical. C’est donc ce qu’on peut constater en ce moment, où l’espace cultivé a pris du relief et où les premières floraisons interviennent. A suivre donc.
lundi, juin 05, 2006
Expo à Catus. 2
Le compte rendu du vernissage paru dans le dernier numéro du Petit Journal donne quelques éléments de la biographie de Gaston Mouly.
Pour avoir quelques détails, il suffit de se rendre à Bègles, au Musée de la Création Franche.
Expo à Catus. 1
La vie à la campagne n’est plus ce qu’elle a pu être. A Catus, la belle maison Lagaspie qui abritait un antiquaire, a été restaurée ces dernières années et la grande salle du rez de chaussée sert régulièrement de salle d’exposition. Oh! pas des expositions majeures, certes; mais ce n’est pas inintéressant.
Cahors et sa région sont souvent le siège de manifestations liées à l’ Art Brut, organisées par une association et sa revue “Gazogène” en vente à Calligramme.
L’animateur a produit un livre qui recense différents artistes ayant produit dans le Quercy et ses alentours.
Parmi les artistes Quercynois étudiés, Gaston Mouly est enraciné dans le canton de Catus.
Nous avions déjà vu en 2000 à Cahors une exposition où étaient présentés ses “galettes de ciment” et ses grands tableaux colorés. Il faut rappeler qu’il a été en contact avec Zadkine et Bessières, actifs dans le Lot au moment où G.Mouly y exerçait une activité professionnelle.
Il était donc normal que nous allions voir Gaston Mouly chez lui, puisque ses ateliers étaient à Catus.
vendredi, juin 02, 2006
Guigui, quelle vedette!
Guigui c’est la petite couleuvre à collier .
Facile à reconnaitre, Guigui: en arrière de ses grandes plaques céphaliques, un beau collier jaune d’or, un peu de la couleur dont on fait les médailles.
De plus, elle a la forme, Guigui: une forme olympique! En effet, elle adore ramper au milieu des herbes, elle adore aussi nager, parfois dans les eaux claires , mais aussi dans les eaux troubles, celles par exemple où les lentilles d’eau s’étalent rapidement car elles poussent dru.
Elle vient de me jouer un sacré tour, la Guigui..
Je la croyais dans la grande citerne, en train de déguster des petits crustacés, des petites larves, bien adaptés à la taille de sa bouche encore petite: c’est une très jeune couleuvre à collier tout de même.
Et puis je la retrouve dans le vieux tonneau à moitié rempli d’eau au milieu du potager, occupée dans un emploi fictif de prédateur de gros tétards de Crapaud accoucheur qu’elle serait bien incapable d’avaler. Quelle bêtise, quelle faute même.. D’autant plus qu’elle est incapable de sortir du tonneau ; elle ne peut accéder au trou de la paroi par lequel elle est rentrée. Que faire ? La punir en la laissant se débrouiller ?
Allons! Une fois de plus, je vais la tirer de ce mauvais pas.
J’installe une grosse branche pour qu’elle puisse sortir.
Dans la vie, il est parfois utile d’oublier certaines fautes, il est vrai. Ne pas hésiter à les amnistier...quand on en a le pouvoir.
Facile à reconnaitre, Guigui: en arrière de ses grandes plaques céphaliques, un beau collier jaune d’or, un peu de la couleur dont on fait les médailles.
De plus, elle a la forme, Guigui: une forme olympique! En effet, elle adore ramper au milieu des herbes, elle adore aussi nager, parfois dans les eaux claires , mais aussi dans les eaux troubles, celles par exemple où les lentilles d’eau s’étalent rapidement car elles poussent dru.
Elle vient de me jouer un sacré tour, la Guigui..
Je la croyais dans la grande citerne, en train de déguster des petits crustacés, des petites larves, bien adaptés à la taille de sa bouche encore petite: c’est une très jeune couleuvre à collier tout de même.
Et puis je la retrouve dans le vieux tonneau à moitié rempli d’eau au milieu du potager, occupée dans un emploi fictif de prédateur de gros tétards de Crapaud accoucheur qu’elle serait bien incapable d’avaler. Quelle bêtise, quelle faute même.. D’autant plus qu’elle est incapable de sortir du tonneau ; elle ne peut accéder au trou de la paroi par lequel elle est rentrée. Que faire ? La punir en la laissant se débrouiller ?
Allons! Une fois de plus, je vais la tirer de ce mauvais pas.
J’installe une grosse branche pour qu’elle puisse sortir.
Dans la vie, il est parfois utile d’oublier certaines fautes, il est vrai. Ne pas hésiter à les amnistier...quand on en a le pouvoir.
jeudi, juin 01, 2006
Souvenirs, souvenirs...
Avec le Télérama de cette semaine un petit magazine publicitaire dont je viens de scanner une page.
Le ZX81 de Sinclair a pénétré dans la famille dans les années 80 , et il a fait la joie de certains, et de plus en bloquant la télé .
Pour la génération des petits enfants, en particulier des Batt qui bloguent et des Holikiwy qui chattent, nous les grands parents avons le souvenir de certain garçon faisant de la musique avec ce joujou, et de certaine fille confectionnant un programme dédié à l’astronomie...
Il faudrait que je retrouve le ZX81 dans le bric à brac de la rue St Lazare... Il mérite maintenant une vitrine.
Si vous avez d’autres souvenirs, ce blog vous est ouvert.
Le ZX81 de Sinclair a pénétré dans la famille dans les années 80 , et il a fait la joie de certains, et de plus en bloquant la télé .
Pour la génération des petits enfants, en particulier des Batt qui bloguent et des Holikiwy qui chattent, nous les grands parents avons le souvenir de certain garçon faisant de la musique avec ce joujou, et de certaine fille confectionnant un programme dédié à l’astronomie...
Il faudrait que je retrouve le ZX81 dans le bric à brac de la rue St Lazare... Il mérite maintenant une vitrine.
Si vous avez d’autres souvenirs, ce blog vous est ouvert.